Miracle ! Trois femmes de plus de 50 ans accouchent chez Chantal Biya

Le Centre Hospitalier de Recherche et d'Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH), est décidément le lieu qui trouve solution à tous les cas désespérée.
 Cette structure mise en place par la Première Dame du Cameroun, a permis à trois femmes quinquagénaires de connaitre, enfin, le bonheur de la maternité.

Trois femmes de plus de 50 ans ont été accouchées à l'hôpital de chirurgie endoscopique gynécologique et d'enseignement reproductif humain à Yaoundé.

Ces nouveaux nés (deux filles et un garçon) sont le résultat d'une fécondation in vitro et ont été livrés en bon état par césarienne.
Parmi ces mères figure une qui est à sa sixième séance fécondation in vitro.
Depuis son lancement en 2015 par Chantal Biya, le CHRACERH a permis la naissance de 278 bébés et les administrateurs de l'hôpital espèrent accoucher de 500 bébés au cours des deux prochaines années.

De bonnes œuvres, entachées par quelques scandales

Le parcours de la grande structure de la Première dame n’est toutefois pas sans taches.

L’on se rappelle par exemple l’affaire de  le Pr Kasia, accusé d'avoir abandonné une femme anesthésiée et non opérée au bloc opératoire.

Patrice Nouma, ancien aide de camp de Chantal Biya, avait consacré une tribune incendiaire à ce sujet.

Créé pour redonner du sourire aux femmes ma foi désespérées, qui sont prêtes à tout pour procréer, ce centre est devenu un véritable panier à crabes.
Quand le professeur Kasia et son personnel finissent de dépouiller ces femmes fragiles et vulnérables, ils les abandonnent à leur triste sort, non sans avoir intimidé celles qui dépitées, osent lever le ton.

Au CHRACERH, tout le monde (médecins, infirmiers, anesthésistes) est pharmacien, en commençant par le directeur lui-même.

Cette dame de 44 ans témoigne :
« Je suis partie du CHRACERH sans jamais mettre pieds dans une pharmacie. Chaque médecin, infirmier devant qui tu passes t'examine, prescrit et vend lui-même tout ce qu'il a prescrit. Et après ton opération, tu ne retrouves rien, ils récupèrent tout pour revendre aux autres ».

Comme au lycée où on disait que nul n'est rien sans son bord, au CHRACERH, Nul n'est rien sans son trousseau à pharmacie qu'ils vendent aux patientes pour ensuite tout voler après l'opération.
Ils sont conscients là-bas que la plupart des femmes qui viennent vers eux ont un moral bas, sont préparées financièrement et surtout prêtes à payer le prix pour voir leur problème résolu.
C'est là où surfent ces personnels sans foi ni loi, qui ont toujours le sang à l'œil.
(...)

La dame abandonnée au bloc par le Pr Kasia témoigne « J'arrive au CHRACERH en 2017, après plus d'un an à dépenser sans suivi sérieux, j'ai fini par abandonner. Et c'est l'une de mes aînés qui m'encourage à y retourner, m'ayant confiée à l'une de ses relations la bas. J'y retourne le 20 novembre 2020, après des examens, le docteur Dipanda dit qu'il faut faire une opération appelée hystéroscopie je crois, avant d'envisager la FIV (fécondation in vitro), je suis programmée le 05 janvier 2021 pour cette fameuse hystéroscopie, pour disent-ils, traiter les myomes. J'arrive là-bas le 04 janvier, pour les préparatifs de l'opération du 05. C'est au bloc que je découvre un autre anesthésiste, celui auprès de qui j'avais payé n'étant pas là. Il me fait une anesthésie locale, quand je ne ressentais pas mes pieds, je lui ai rappelé que j'avais payé pour une anesthésie générale. Il balbutie quelque chose du genre il n'a même pas lancé un coup d'œil sur ma fiche, et il reprend et me fait l'anesthésie générale.

Néanmoins je sors du bloc et ils disent à mon mari que l'opération s'est bien passée alors que c'était faux.

L'opération n'avait même pas eu lieu. Puisque l'hystéroscopie c'est une opération qui passe par le vagin, on introduit seulement des choses par le vagin pour corriger ou examiner, on ne fend pas le corps comme en chirurgie classique.

C'est lors d'une visite post opération chez le docteur Dipanda, qui me suivait à l'époque, qu'il regarde mon dossier et déclare "ah, c'est la patiente qui avait réagi lors de l'opération" je lui demande ce que c'est que réagir, et dans ses explications, il me dévoile que l'opération avait été interrompue et qu'on allait reprogrammer. J'étais abattue, j'étais courroucée, j'étais atterrée. Dire à mon époux que tout s'est bien passé et revenir 2 semaines après me dire qu'en fait d'opération, il n’y en avait pas eu. C'est quel pays, c'est quelle légèreté, c'est genre de spécialistes. Ils savent pertinemment que ce qui s'est passé, te laissent dans l'espoir pendant 2 semaines pour revenir me flanquer un de ces coups.

Alors ils me reprogramment pour mai 2021. J'y étais en ce début du mois de mai en cours, et même scénario disent-ils, pendant leur pseudo opération, la machine est tombée en panne.

Deux fausses opérations après des millions dans leurs poches pour différents examens et remèdes. Je n’ai jamais vu les restes de remède après ces deux fausses opérations, puisque quand on ne t'opère pas, on te remet au moins tes remèdes que tu as achetés à cet effet. J'ai fini par jeter l'éponge. Oui j'ai jeté l'éponge puisque je me suis rendue à l'évidence que j'avais à faire aux gens on ne peut plus irresponsables. Aux gens qui n'ont jamais mesuré ce peut vivre une femme dans ma situation. Ils ne sont simplement pas à Leur place.